Le Monde
Au moins 3 601 produits chimiques présents dans notre corps proviennent d’emballages ou d’ustensiles de cuisine
Des scientifiques sont partis de la base de données des molécules entrant en contact avec les denrées alimentaires pour chercher leur présence dans nos organismes. Leur évaluation atteint le double des estimations précédentes.
Ce décompte impressionnant est issu d’une étude inédite publiée mardi 17 septembre dans le Journal of Exposure Science and Environmental Epidemiology. Elle rend compte de « l’exposition généralisée de l’homme aux produits chimiques entrant en contact avec les denrées alimentaires [FCC pour food contact chemicals, en anglais] ». Une exposition largement sous-estimée : 3 601, c’est deux fois plus que ce que l’on pensait jusqu’ici.
Cette nouvelle évaluation est le fruit d’une collaboration internationale entre des chercheurs du Food Packaging Forum (fondation basée à Zurich), de l’Institut fédéral suisse des sciences et technologies de l’eau ou encore de l’Institute of Environmental Health Science de la Wayne University (Detroit, Etats-Unis).
Ce décompte impressionnant est issu d’une étude inédite publiée mardi 17 septembre dans le Journal of Exposure Science and Environmental Epidemiology. Elle rend compte de « l’exposition généralisée de l’homme aux produits chimiques entrant en contact avec les denrées alimentaires [FCC pour food contact chemicals, en anglais] ». Une exposition largement sous-estimée : 3 601, c’est deux fois plus que ce que l’on pensait jusqu’ici.
Cette nouvelle évaluation est le fruit d’une collaboration internationale entre des chercheurs du Food Packaging Forum (fondation basée à Zurich), de l’Institut fédéral suisse des sciences et technologies de l’eau ou encore de l’Institute of Environmental Health Science de la Wayne University (Detroit, Etats-Unis).
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Le Monde
Aux Etats-Unis, les décès de 1 300 nouveau-nés directement imputables à un usage accru de pesticides
Une étude publiée jeudi dans « Science » estime que la mortalité infantile dans plusieurs comtés entre 2006 et 2017 a été causée par la surutilisation d’insecticides, employés pour compenser la raréfaction des chauve-souris.
La notion de « santé planétaire » – c’est-à-dire les liens étroits qui unissent la santé des écosystèmes à celle des sociétés humaines – est notoirement difficile à quantifier. Difficile, mais pas impossible. C’est le sens de travaux novateurs que la revue Science met à l’honneur de son édition de vendredi 6 septembre : l’économiste de l’environnement Eyal Frank (université de Chicago) y montre que l’effondrement des populations de chauves-souris insectivores américaines a été marqué par une baisse de production agricole et compensé par une augmentation considérable des usages d’insecticides. Assez, en tout cas, pour que les conséquences en soient localement mesurables sur la mortalité infantile.
La notion de « santé planétaire » – c’est-à-dire les liens étroits qui unissent la santé des écosystèmes à celle des sociétés humaines – est notoirement difficile à quantifier. Difficile, mais pas impossible. C’est le sens de travaux novateurs que la revue Science met à l’honneur de son édition de vendredi 6 septembre : l’économiste de l’environnement Eyal Frank (université de Chicago) y montre que l’effondrement des populations de chauves-souris insectivores américaines a été marqué par une baisse de production agricole et compensé par une augmentation considérable des usages d’insecticides. Assez, en tout cas, pour que les conséquences en soient localement mesurables sur la mortalité infantile.
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